Que se passe-t-il dans les coulisses de l’organisation d’examen ? Qu’est-ce qui motive HRSE ? Quels sont les changements apportés aux examens que vous ne devez en aucun cas manquer ? Ici, vous apprendrez tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet.
CNC pour l’examen professionnel et l’examen professionnel supérieur
Le cadre national des certifications de la formation professionnelle (CNC) est un système élaboré dans le cadre d’un partenariat qui permet d’améliorer la comparabilité des diplômes suisses en Europe. Il a été défini par le Conseil fédéral au moyen d’une ordonnance et est en vigueur en Suisse depuis 2014. La classification des titres sur la base de niveaux de compétences contribue également à une meilleure reconnaissance en Suisse.
HRSE et ses organisations membres (HR Swiss, Union patronale suisse, SEC Suisse, AOST et Swissstaffing) ont décidé l’année dernière de soumettre une demande de classification pour nos titres. L’objectif de HRSE est de garantir un niveau adéquat de ses examens afin d’assurer leur comparabilité avec les titres internationaux. Cela permettrait une meilleure reconnaissance des diplômes de nos lauréates et lauréats sur le plan international.
Le cadre national des certifications CNC repose sur un total de 8 niveaux. L’examen professionnel (EP) a été classé de manière standardisée au niveau 5 et l’examen professionnel supérieur (EPS) au niveau 6. Les organisateurs d’un examen professionnel ou d’un examen professionnel supérieur peuvent soumettre une demande motivée auprès du SEFRI afin d’obtenir une meilleure classification.
Notre demande en ce sens, soumise en mars 2024 au SEFRI, est actuellement en train d’être évaluée. Nous sommes persuadés que nos arguments en faveur d’une meilleure classification sont pertinents et recevables. Sous la houlette des deux présidents des Commissions d’examen de l’EP – Christian Gross – et de l‘EPS – Rolf Schaller, toutes les compétences ont été comparées aux exigences indiquées dans la grille des compétences du cadre CNC, décrites de manière détaillée et ensuite classées individuellement sur la base d’une justification. L’EP comprend 13 compétences réparties sur 5 champs d’action tandis que l’EPS comprend 32 compétences attribuées à 5 champs d’action.
La demande CNC se place également dans le contexte des débats en cours du Conseil national et du Conseil des États concernant l’introduction de deux nouveaux titres protégés par la loi : le « Professional Bachelor » et le « Professional Master ». Ces deux désignations visent à améliorer la reconnaissance des titres de la formation professionnelle suisse. Les discussions ont bien progressé ces derniers mois et il semble que les deux Chambres parviendront bientôt à trouver l’accord nécessaire à la modification nécessaire de la loi.
L’approbation de notre demande d’amélioration de la classification soumise au SEFRI et la future modification de la législation nous permettront sans doute d’obtenir les mentions « Professional Bachelor » (brevet fédéral) ou « Professional Master » (diplôme fédéral).
Nous vous tiendrons au courant de la suite, que nous espérons positive, dans la newsletter de fin d’année.
La septième année d'examen axée sur les compétences
Pour cette septième année, nous avons à nouveau eu le plaisir d'examiner plus de 1'000 candidat-e-s ; pour être précis, il y en a eu 1'201. 73,9% de ces candidat-e-s ont réussi les examens et peuvent recevoir leur brevet. Toutes nos félicitations aux 887 diplômé-e-s qui ont réussi !
08 décembre 2023
par Christian Gross, Président de la Commission de l’examen professionnel
Nous pouvons être fiers des trois principales nouveautés que nous avons introduites au cours de cette septième année.
Le passage de l'étude de cas intégrée (ECI) d'un examen sur papier à un examen en ligne via BYOD a été un succès. Jamais encore en Suisse un examen professionnel en ligne n'avait été rédigé par 1'201 candidat-e-s en même temps, sur la même plateforme. Nous sommes donc une fois de plus des pionniers et avons établi un nouveau record suisse.
Dans ce contexte, un grand merci à tous les participants qui ont rendu ce succès possible. Je voudrais notamment mentionner Christoph Steg, qui a dirigé avec succès la mise en œuvre du projet du côté de la plateforme d'examen (edoniq) et Maria-Eva Sturm, qui l'a fait du côté des utilisateurs.
Le tableau est quelque peu terni par les problèmes de WLAN (WIFI en français) qui ont retardé le début des examens. On a sous-estimé le fait que quelques mises à jour de Windows ou synchronisations de Dropbox suffisent à surcharger le réseau. Pour éviter une telle surcharge à l'avenir, nous allons limiter le WLAN (WIFI) à l'utilisation de la plateforme d'examen.
La deuxième innovation réussie a été le changement pour les examens oraux. Jusqu'à présent, les expert-e-s faisaient passer huit examens par jour (4 le matin ; 4 l'après-midi). Cette année, nous avions réduit le nombre d'examens par paire d'expert-e-s à 6 (3 le matin ; 3 l'après-midi). Avec un nombre de candidat-e-s pratiquement inchangé, cela a eu pour conséquence que nous avons fait passer des examens oraux pendant 7 jours. Jusqu'à présent, il s'agissait de 5 jours. Une écrasante majorité de nos expert-e-s, que nous avons interrogés après les examens, ont salué cette nouveauté. Les journées d'examen sont plus courtes et il y a plus de temps entre les examens pour les évaluations.
La troisième nouveauté concerne notre propre formation en ligne. En amont des examens, nous avons eu le plaisir d'accueillir 99 nouveaux/nouvelles expert-e-s, toutes options et toutes langues confondues, que nous avons formés de manière intensive pendant une journée et préparés au passage des examens. Avant cette journée de formation, ils ont suivi notre nouvelle formation en ligne sur mesure, que nous avons lancée le 1er août 2023.
Nous pouvons toujours affirmer que notre examen professionnel orienté vers l'action est en soi un très bon produit moderne. Il est moderne, passionnant, stimulant et correspond à la manière actuelle d'apprendre et de passer les examens.
Pour réussir, il faut avoir de l'expérience dans le domaine des RH. Citer des manuels ne suffit pas ; l'expérience pratique vécue est essentielle !
Les attentes envers la huitième année sont élevées - et nous en sommes conscients. Nous ferons tout notre possible pour que l'examen de l'année prochaine soit à la fois stimulant et passionnant.
Pour conclure, j'aimerais remercier tous mes collègues de la Commission d'examen et leurs équipes pour leur excellent travail et leur engagement pour l'année à venir. Je pense en particulier à mes trois responsables des options (Maria-Eva Sturm, Yvonne Zbinden, (en l'absence de Steven Peter) & Manuel Martinez) ainsi qu'à ma responsable de la formation (Tanja Peverelli). Eux et leurs équipes, qui travaillent tous dans un système de milice, ont accompli un grand travail pour l'examen professionnel RH. Je suis heureux et reconnaissant de pouvoir compter sur leurs compétences et leur soutien.
« Examen supérieur – Le diplôme fédéral bien établi »
Le 25 septembre, respectivement le 3 et 4 octobre 2023 s’est déroulé pour la 4ème fois « l’Examen professionnel supérieur Directrice/Directeur en RH » selon le règlement actuel. Sur les 19 candidats, 15 ont réussi - BRAVO ! Ceci correspond à un taux de réussite de 79%, taux en constante progression, et qui reflète la bonne préparation des candidats.
08 décembre 2023
par Rolf Schaller, Président de la Commission de l’examen professionnel supérieur
Je souhaite brièvement jeter un regard dans le rétro-viseur: l’Examen professionnel supérieur a vu le jour en 2002 et, à l’époque, a été organisé tous les deux ans. A partir de 2012 l’examen a été organisé sur une base annuelle. Après 18 ans une révision du règlement d’examen était nécessaire: sur un tel laps de temps, les réalités et les compétences professionnelles pour un cadre supérieur dans les ressources humaines ont, en effet, fortement évolué.
Aujourd’hui nous avons un examen qui correspond aux défis de la profession. Année après année la commission d’examen s’assure que les différentes parties de l’examen reflètent les défis actuels de la fonction. Le réseau des experts ainsi que nos associations faîtières nous inspirent et nous fournissent les exemples pour les cas pratiques. Ainsi, nous restons au plus proche de notre réalité professionnelle. Assurer la qualité de notre examen est notre plus grand défi et notre plus grande satisfaction.
Les évolutions sociétales et technologiques touchent les organisations de façon de plus en plus immédiates: les ressources humaines sont souvent en première ligne et il est aujourd’hui primordiale de rester aux faits de ces évolutions en tant que professionnel et en tant que commission d’examen. Ainsi, en 2023 nous avons dû nous pencher sur les capacités des logiciels d’Intelligence Artificielle génératives et l’impact sur nos examens écrits qui sont « open Book ». Ce sujet, et d’autres, nous occuperont encore dans les années à venir. Les technologies et les changements sociaux façonnent le monde du travail à un rythme toujours plus élevé. En jetant un regard vers le futur, il est certain que nous ne pourrons pas laisser passer 18 ans pour adapter notre examen, mais nous devons dès aujourd’hui nous questionner et anticiper sur les compétences nécessaires pour gérer les ressources humaines du futur.
Qui est le nouveau Président de HRSE ?
En date du 25 avril dernier, et suite à la démission du titulaire, Chris Dunkel, l’Assemblée générale des délégués de HRSE a élu à sa présidence, à partir du 1er mai 2023, Gérald Brandt. En quelques questions, faisons plus ample connaissance avec lui :
par Gérald Brandt, Président HRSE
Quel est ton parcours professionnel jusqu’à ce jour ?
J’ai débuté mon parcours professionnel en qualité d’enseignant, principalement auprès d’élèves du degré secondaire de la fin de scolarité obligatoire dans le canton de Vaud. Depuis 2001, je travaille dans le domaine des ressources humaines, et ce principalement en qualité de directeur des ressources humaines. En plus de 20 ans, j’ai autant travaillé dans le secteur public, que dans le secteur privé, et ce dans des environnements professionnels très différents, mais également très stimulants. Durant ces années, j’ai notamment pu contribuer à la création d’instituts de formation, de brevets fédéraux, ou encore participer à la négociation et à la conclusion de conventions collectives de travail, également étendues avec force obligatoire. Durant mon parcours, j’ai également suivi de nombreuses formations et j’ai, entre autres, réussi les examens et obtenu le brevet fédéral de spécialiste RH et le diplôme de directeur RH.
Qu’apprécies-tu particulièrement dans ton activité professionnelle ?
Principalement, le fait de contribuer à l’accompagnement commun des organisations et des personnes. La fonction RH est une fonction stratégique et elle contribue grandement, par ses différents domaines de prestations, à soutenir la réalisation des objectifs des entreprises, mais également le développement individuel et collectifs des personnes qui les composent. Elle se situe véritablement au cœur de l’action.
As-tu des passions particulières ?
En dehors de mon activité professionnelle, j’apprécie particulièrement la possibilité de passer du temps en famille et de découvrir de nouveaux horizons lors de voyages. J’essaye également de maintenir une activité physique régulière en pratiquant diverses activités sportives, comme la course à pieds, le vélo, ou encore le ski, que ce soit du ski alpin ou du ski de fond. En été, lorsque les conditions le permettent, j’apprécie le fait de pouvoir de voler en planeur sur les Alpes.
Pourquoi vouloir t’investir au sein de HRSE ?
Une association telle que HRSE fonctionne principalement sur le système de milice. Pouvoir m’investir dans un nouveau rôle – je fonctionne en qualité d’expert pour les examens du brevet fédéral et du diplôme fédéral depuis 2011 – est un pas de plus au service de la communauté RH.
As-tu des attentes particulières au sein de HRSE ?
La qualité des examens, l’adéquation de ces derniers avec les réalités professionnelles et la certitude d’avoir pu être évalué en toute objectivité me paraissent être des conditions cadres qu’il s’agit de maintenir et développer. D’autre part, l’engagement important des expertes et experts, ainsi que des commissions, doit également être soutenu et encouragé ; grâce à eux, il est possible de proposer des examens professionnels adaptés et révélateurs des besoins des organisations, ce d’autant plus dans les périodes actuelles d’incertitudes au sein des environnements de travail, où les aptitudes des professionnels RH sont plus que nécessaires.
Enfin le retour à une année d’examen normale
Bien que nous ayons discuté longuement d’une éventuelle session d’examen automnale sous le signe du Covid-19, au bout du compte, le moment venu, la pandémie n’était plus à l’ordre du jour. L’année d’examen 2022 s’est déroulée dans le calme et l’ordre. En outre, nous avons enregistré un nouveau record avec 1'262 candidat·e·s.
par Christian Gross, Président de la Commission de l’examen professionnel
Bien que nous ayons discuté longuement d’une éventuelle session d’examen automnale sous le signe du Covid-19, au bout du compte, le moment venu, la pandémie n’était plus à l’ordre du jour. L’année d’examen 2022 s’est déroulée dans le calme et l’ordre. En outre, nous avons enregistré un nouveau record avec 1'262 candidat·e·s.
La première année selon le Règlement 2017, pas moins de 1’005 candidat·e·s ont relevé le défi de se présenter au nouvel examen professionnel RH axé sur les compétences. La deuxième année, nous en avons enregistré 1'045 et la troisième 1'108. Cette progression réjouissante s’est poursuivie au cours de la quatrième et de la cinquième année, avec 1'121 et 1'139 candidat·e·s qui ont passé l’examen.
Comme l’année dernière, 74,6% des candidat·e·s se sont vus décerner le brevet fédéral. Nous félicitons chaleureusement les 943 lauréat·e·s pour leur succès !
Ce fut un vrai bonheur de pouvoir trinquer en leur honneur et avec les invité·e·s, le vendredi 2 décembre 2022, au Casino de Berne fraîchement rénové et comble, et de distinguer les meilleures lauréat·e·s de l’année :
Option de spécialisation A : Irene Beeler, Jessica Despont, Lorena Egger, Yslaine Jotterand, Nina Uhlmann, Céline Vallon et Carina Wyss. Toutes ces personnes ont réussi l’examen avec une moyenne de 5,3.
Option de spécialisation B : Patrik Marcel Gruber qui a également obtenu la moyenne de 5,3.
Option de spécialisation C : Nora Lina Bischof et Corinne Keiser ont aussi passé l’examen avec une moyenne de 5,3.
Nous félicitons tout particulièrement Mario Spoljarec, ayant choisi l’option de spécialisation B, qui a réussi les examens haut la main, réalisant la meilleure moyenne parmi tous les lauréat·e·s : 5,6. Un résultat exceptionnel !
Un grand merci à Arthur H. Sobrinho, qui a créé une rétrospective de l’année d’examen 2022 sous forme de vidéo que vous pouvez visionner sous la rubrique « Succès ».
La conclusion que nous pouvons tirer est que notre examen professionnel, axé sur les compétences d’action, continue à être une réussite et satisfait aux exigences d’un examen moderne. Il est aussi intéressant qu’exigeant et correspond aux méthodes les plus récentes d’apprentissage et d’examen. Mais il représente un défi de taille. Citer des manuels de cours n’est guère suffisant pour le réussir, c’est avant tout l’expérience pratique qui est requise.
Pour la septième édition de l’examen à venir en 2023, la barre est placée très haut – et nous en sommes parfaitement conscients. Nous mettrons tout en œuvre pour concevoir des épreuves aussi passionnantes qu’exigeantes pour l’année prochaine. Nous envisageons, par ailleurs, plusieurs projets d’amélioration pour garantir, en permanence, une qualité élevée de notre examen.
Pour terminer, je tiens à remercier toutes les personnes qui travaillent avec moi à la Commission d’examen et leurs équipes respectives pour l’excellent travail accompli cette année, et d’ores et déjà pour leur engagement l’année prochaine ; notamment les quatre responsables de branche : Yvonne Krichling, Maria-Eva Sturm, Steven Peter et Manuel Martinez, ainsi que la responsable de la formation, Tanja Peverelli. Ces collègues, soutenus par leurs équipes bien rôdées, ont fourni un immense travail pour l’examen professionnel, fondé, comme toujours, sur un système de milice. Je suis heureux de pouvoir compter sur leurs compétences et leur soutien. Un grand merci aussi à Riccarda Capaul et Marie-Paul Bourquin de « examen.ch », qui ont géré cette année d’examen de manière aussi compétente qu’efficace.
Rétrospective de l’examen professionnel supérieur de Directrice/Directeur RH 2022
Cette année, 20 candidat·e·s se sont présentés à l’examen professionnel supérieur de Directrice/Directeur des ressources humaines. L’examen s’est déroulé en français et en allemand. 2 participant·e·s ont été examinés en français et 18 en allemand. 75% des candidat·e·s ont réussi l’examen, un résultat réjouissant et une augmentation du taux de réussite comparé à l’année précédente (66%). La moyenne générale est de 4,1 ; la meilleure moyenne obtenue est de 5,2.
par Rolf Schaller, Président de la Commission de l’examen professionnel supérieur
Le 26 septembre a marqué une première : la partie d’examen écrite 1 « Stratégie et culture d’entreprise » a eu lieu à Berne. Les parties d’examen 2 et 3 se sont déroulées une semaine plus tard dans l’habituel hôtel et centre de conférences Nottwil, qui a déjà fait ses preuves. Cet échéancier a été accueilli très favorablement car il permet tant aux candidat·e·s qu’aux expert·e·s une planification optimale du temps. Suite aux expériences et commentaires positifs des candidat·e·s et des expert·e·s, nous reconduirons cette formule dans les années à venir.
Sur le plan organisationnel, les épreuves se sont déroulées sans faille : les deux sites d’examen offrent des conditions-cadres idéales. Les résultats des sondages menés auprès des candidat·e·s et des expert·e·s soulignent la qualité de l’organisation des examens et confirment que ceux-ci reflètent le profil professionnel.
Forts de cette expérience positive et sachant que la meilleure des publicités pour le diplôme sont les commentaires positifs sur la qualité et la pertinence de l’examen professionnel supérieur, nous espérons pouvoir accueillir près de 20 à 30 candidat·e·s l’année prochaine. Malheureusement, cette année encore, aucun cours préparatoire à l’examen professionnel supérieur n’a été organisé en Suisse romande. Les candidat·e·s romands doivent donc se préparer essentiellement de manière autodidacte à l’examen.
Le certificat d’assistant en gestion du personnel devient le certificat de gestionnaire RH depuis septembre 2022.
Cela fait plus de 4 ans que le projet a été initié par mon prédécesseur ; l’objectif étant de faire coïncider les exigences du marché du travail avec celle demandées dans le cadre de la formation. La première session d'examens selon le nouveau règlement a eu lieu cet automne.
par Claude Baechler, président de la commission d'examen professionnel
L’orientation vers les compétences est une excellente opportunité pour la formation professionnelle. Des formes d’examen passionnants sont réalisable, dans lesquels les candidat·e·s ont la chance de pouvoir montrer leur savoir-faire. Leur profil de compétences est examiné de manière globale. Cela signifie que les candidat·e·s non seulement accumulent les connaissances, mais travaillent également sur le développement de leurs aptitudes – ce qui favorise leur motivation. Le nouveau concept d’examen garantit également que les candidat·e·s sont parfaitement qualifiés pour leurs activités professionnelles. Le titre obtenu fournit des informations claires sur les capacités existantes. Cela rend ainsi les diplômes fédéraux plus attrayants sur le marché du travail.
Que vérifie-t-on lors de l’examen professionnel RH ? Nous examinons les connaissances théoriques en RH ; la capacité à résoudre des problèmes dans des situations non structurées, le comportement dans le cadre du rôle professionnel et enfin aussi la capacité de réflexion (dans une situation donnée ou concernant sa propre personne). En d’autres termes, les candidat·e·s doivent maîtriser les procédures, les processus de travail, les outils et les méthodes RH.
Afin de nous assurer que nous testons efficacement toutes ces compétences, nous devons, en tant organisation d’examen, définir des situations qui simulent la réalité professionnelle. Cette simulation vise à refléter les qualifications de base de la profession RH dans les conditions-cadres les plus réalistes possibles afin de permettre une évaluation globale de l’action.
Le défi est d’obtenir un mélange adéquat avec différentes méthodes d’examen, qui soit complet et économiquement justifiable avec plus de 1’200 candidat·e·s par an. Un autre défi est, d’une part, la rédaction de données d’examen pratiques et variées et, d’autre part, la formulation de critères d’évaluation sans équivoque et clairement identifiables. Enfin, un examen doit être organisé et réalisé dans des conditions équitables.
Pour l’examen professionnel RH, la Commission d’examen a opté pour un mélange de méthodes déjà utilisé depuis six ans : avec l’examen en ligne sur les Connaissances générales, on vérifie l’expertise des candidat·e·s dans des situations pratiques. Sur la base d’une étude de cas écrite ainsi que d’une présentation suivie une discussion avec les expert·e·s, les compétences du traitement de cas solidement étayées sont examinées de manière pratique – et avec la solution de quatre « Mini-Cases » et d’une réflexion sur une situation d’entretien, le comportement professionnel des candidat·e·s est évalué dans la vie professionnelle quotidienne.
Nous disposons d’un ensemble de méthodes modernes qui nous permet d’examiner efficacement les compétences d’action des candidat·e·s, à savoir celles qui nous renseignent sur l’adéquation d’un·e candidat·e à une pratique professionnelle réussie et responsable dans des situations quotidiennes des ressources humaines.
Orientation de l’examen professionnel RH vers les compétences
Depuis l’automne 2017, l’examen professionnel de spécialiste RH se déroule selon un concept d’examen orienté vers les compétences. L’examen s’appuie ainsi sur la pratique professionnelle et prend en compte les différents domaines d’activité des professionnels RH avec les trois options de spécialisation définies : la gestion des ressources humaines en entreprise (GRH), ainsi que le placement de personnel public et privé.
par Christian Gross, président de la commission d'examen professionnel
L’orientation vers les compétences est une excellente opportunité pour la formation professionnelle. Des formes d’examen passionnants sont réalisable, dans lesquels les candidat·e·s ont la chance de pouvoir montrer leur savoir-faire. Leur profil de compétences est examiné de manière globale. Cela signifie que les candidat·e·s non seulement accumulent les connaissances, mais travaillent également sur le développement de leurs aptitudes – ce qui favorise leur motivation. Le nouveau concept d’examen garantit également que les candidat·e·s sont parfaitement qualifiés pour leurs activités professionnelles. Le titre obtenu fournit des informations claires sur les capacités existantes. Cela rend ainsi les diplômes fédéraux plus attrayants sur le marché du travail.
Que vérifie-t-on lors de l’examen professionnel RH ? Nous examinons les connaissances théoriques en RH ; la capacité à résoudre des problèmes dans des situations non structurées, le comportement dans le cadre du rôle professionnel et enfin aussi la capacité de réflexion (dans une situation donnée ou concernant sa propre personne). En d’autres termes, les candidat·e·s doivent maîtriser les procédures, les processus de travail, les outils et les méthodes RH.
Afin de nous assurer que nous testons efficacement toutes ces compétences, nous devons, en tant organisation d’examen, définir des situations qui simulent la réalité professionnelle. Cette simulation vise à refléter les qualifications de base de la profession RH dans les conditions-cadres les plus réalistes possibles afin de permettre une évaluation globale de l’action.
Le défi est d’obtenir un mélange adéquat avec différentes méthodes d’examen, qui soit complet et économiquement justifiable avec plus de 1’200 candidat·e·s par an. Un autre défi est, d’une part, la rédaction de données d’examen pratiques et variées et, d’autre part, la formulation de critères d’évaluation sans équivoque et clairement identifiables. Enfin, un examen doit être organisé et réalisé dans des conditions équitables.
Pour l’examen professionnel RH, la Commission d’examen a opté pour un mélange de méthodes déjà utilisé depuis six ans : avec l’examen en ligne sur les Connaissances générales, on vérifie l’expertise des candidat·e·s dans des situations pratiques. Sur la base d’une étude de cas écrite ainsi que d’une présentation suivie une discussion avec les expert·e·s, les compétences du traitement de cas solidement étayées sont examinées de manière pratique – et avec la solution de quatre « Mini-Cases » et d’une réflexion sur une situation d’entretien, le comportement professionnel des candidat·e·s est évalué dans la vie professionnelle quotidienne.
Nous disposons d’un ensemble de méthodes modernes qui nous permet d’examiner efficacement les compétences d’action des candidat·e·s, à savoir celles qui nous renseignent sur l’adéquation d’un·e candidat·e à une pratique professionnelle réussie et responsable dans des situations quotidiennes des ressources humaines.
Nouvel examen du certificat dès l’automne 2022
La nouvelle réforme de l’examen du certificat s’appliquera dès l’automne 2022. Le Règlement et les Directives ont été revus et adaptés aux nouvelles exigences du marché du travail. Vous trouverez ci-après un résumé des changements-clés.
Le marché du travail est en perpétuelle mutation. Ce n’est qu’en adaptant régulièrement les contenus des épreuves aux besoins actuels que nous pouvons garantir des examens modernes et axés sur la pratique. Après la refonte de l’examen professionnel en 2017 et de l’examen professionnel supérieur en 2020, ce fut le tour de l’examen du certificat. C'est ainsi que la session d’automne 2022 se déroulera, pour la première fois, selon le nouveau Règlement et les nouvelles Directives.
Les changements les plus importants de l’examen du certificat en un coup d’œil :
Réduction du nombre de thématiques examinées à quatre.
Adaptation des contenus et des niveaux de taxonomie aux exigences actuelles du marché du travail.
Un nouveau titre : « Gestionnaire RH avec certificat HRSE ».
La simulation d’examen est désormais incluse dans la taxe d’examen de CHF 490.-.
Examen « open book » selon la liste des moyens auxiliaires1.
Elaboration d’une nouvelle formule permettant de passer l’examen à la maison : @home.
Vous trouverez toutes les informations sur l’examen d'automne 2022 sur la page de l’examen.
Formations pour professionnels RH
En Suisse, on estime à quelque 30'000 le nombre de personnes actives dans les différents métiers RH. Or, il n'existe pour elles aucune offre de formation initiale telle que des apprentissages ou des études de base. C'est pourquoi les possibilités de Qualification sont particulièrement importantes pour la formation supérieure des professionnels RH.
Contrairement à d’autres domaines d’activité, il n’existe pour les RH aucune possibilité d’apprentissage (CFC). Les personnes qui souhaitent faire carrière dans les relations humaines suivent donc normalement une autre formation, par exemple un apprentissage de commerce, et cherchent ensuite des voies pour intégrer le secteur. Beaucoup commencent par passer l’examen du certificat de « Gestionnaire RH ». Après quelques années de pratique, elles peuvent faire valider les compétences acquises par un brevet ou un diplôme fédéral. Sans ce parcours typique pour le système suisse de formation duale, il serait impossible de couvrir les besoins en professionnels RH qualifiés.
Les collaboratrices et collaborateurs RH maîtrisant leur métier savent particulièrement bien expliquer et accompagner les processus complexes des ressources humaines afin de les adapter au mieux aux besoins spécifiques des employé·e·s tout en reflétant la culture individuelle de l’entreprise. Ces compétences ne peuvent pas s’acquérir « sur les bancs d’une école ». Il faut disposer d’une expérience prolongée de la pratique des RH pour pouvoir comprendre les cadres et le personnel. C’est la condition préalable pour que les processus RH soient considérés par la ligne hiérarchique comme un soutien utile, et non pas comme un exercice compliqué, voire inutile.
La possibilité dont disposent les titulaires d’un diplôme professionnel supérieur en RH d’acquérir des compétences dans divers domaines spécialisés, par exemple pour les services de placement privés ou pour le placement public (ORP), représente une autre caractéristique intéressante de cette formation.
Les titres de formation professionnelle ne constituent pas le point de départ d’une carrière, mais sont plutôt la confirmation de l’expérience et des compétences acquises. Il est important de comprendre cette distinction essentielle par rapport aux autres systèmes de formation. Un tel titre ne valide donc pas seulement des compétences théoriques, mais également l’expérience. Un facteur déterminant pour les employeurs qui cherchent à recruter des professionnels RH qualifiés.
Dans le cadre de la formation professionnelle supérieure, les spécialistes qui disposent d’une expérience approfondie peuvent même choisir de passer l’examen sans suivre au préalable de préparation spécifique. Lors de l’examen de « Directrice/Directeur des ressources humaines avec diplôme fédéral », on peut régulièrement constater que les personnes bénéficiant d’une solide expérience obtiennent souvent de meilleurs résultats que les candidat·e·s qui ont suivi un cours de préparation aux thématiques RH. Ces spécialistes expérimentés ont la capacité de considérer les problèmes dans leur contexte entrepreneurial et en tenant compte de la culture d’entreprise individuelle, sans se reposer exclusivement sur des processus RH théoriques. Toutefois, si l’on opte pour l’un des 150 instituts de formation spécialisée de Suisse afin de se préparer à un examen RH reconnu au niveau fédéral, l’expérience professionnelle prérequise fait que l’on y rencontre des collègues qui veulent apprendre « de la pratique pour la pratique ». Les échanges entre « pros » accroissent considérablement l’attractivité de ces cours.
D’ailleurs, les législateurs ont récemment encore souligné l’importance de la formation professionnelle et contribué à la résolution de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, les cours de formation professionnelle supérieure sont depuis peu financés par la Confédération à hauteur de 50 %, comme le sont les formations académiques. Ceci permet aux spécialistes RH ne disposant que de moyens limités d’obtenir un titre fédéral de qualité.
Dès vos dÉbuts en RH jusqu’au rôle de dirigeant·e, en passant par la fonction de spÉcialiste – les titres reconnus au niveau fédéral vous permettent de gravir tous les échelons des RH pour parvenir tout en haut! hrse.ch
Chris Dunkel, Président HRSE
Source: HR Today
HRSE (HR Swiss Exams) fête ses 20 ans
HRSE, qui organise chaque année des examens pour près de 4’400 professionnel·le·s RH en vue de l’obtention d’un titre ou d’un diplôme de formation professionnelle, a célébré ses 20 ans lors de l’Assemblée des délégué·e·s du 26 avril 2022. Pas moins de 40 invité·e·s dont les deux anciens Présidents, MM. Urs Hofmann et Armin Haas, ont participé à l’Assemblée des délégué·e·s qui se déroulait dans un cadre festif.
« Après 20 ans de HRSE, nous ne nous contentons pas de simplement fêter cet anniversaire, mais nous souhaitons célébrer ce jubilé avec des nouveautés et des améliorations », a relevé M. Chris Dunkel lors de son discours. Le Président de HRSE était heureux de constater que toutes les personnes des commissions et des domaines pertinents ont finalement pu se rencontrer. Les représentant·e·s des principales organisations membres de l’Association faîtière telles que l’Union patronale suisse, la SEC suisse, HR Swiss, l’AOST et swissstaffing ont aussi répondu à l’invitation au Rooftop Talacker50, à Zurich. Les nouvelles formules et processus introduits illustrent l’extraordinaire dynamisme de HRSE, allant de la nouvelle mouture de l’examen du certificat d’assistant·e en gestion du personnel aux nouveaux processus introduits tels que l’examen en ligne dès l’automne 2022 en passant par le rajeunissement de notre présence en ligne –notre nouveau site web – et par notre premier stand au HR Festival europe dans le parc d’exposition « Messe Zurich.
HRSE a pu présenter des chiffres impressionnants lors de l’Assemblée des délégué·e·s. « Le nombre de candidat·e·s qui s’inscrivent à l’un des trois examens ne cesse de croître. Et notre base financière, qui est saine, nous permet d’investir dans de futurs projets passionnants ayant pour but de développer notre organisation et d’améliorer, en permanence, la qualité des examens », a expliqué M. Chris Dunkel. « Je vois un besoin d’action dans le domaine de l’échange et du dialogue avec les prestataires de formation préparant les candidat·e·s aux examens – il est indispensable d’améliorer cette collaboration », a conclu le Président, exprimant ainsi clairement sa position.
Une ambiance animée et festive régnait au dîner qui s’est déroulé au-dessus des toits de Zurich, avec vue sur le lac et les montagnes. Il y avait, en effet, de bonnes raisons d’être fiers et de trinquer aux succès. Dans leurs brefs discours, les deux anciens Présidents, MM. Urs Hofmann et Armin Haas, ont évoqué leurs expériences et impressions de ces 20 dernières années. La Présidente nouvellement élue de l’association professionnelle HR Swiss, Mme Jessica Silberman Dunant, a également félicité le Président et a laissé entendre que la collaboration entre l’association professionnelle et l’organisation des examens devrait être considérablement renforcée et que la synergie et la présence au niveau national permettrait d’augmenter encore fortement l’attractivité de nos titres et diplômes de formation professionnelle.
Mme Patricia Claude
+41 32 724 87 25
certificat@hrse.ch
Mme Christel Charles-Nicolas Wiesinger
Mme Christel Charles-Nicolas Wiesinger